Les manifestants français du gilet jaune

La hausse des prix du carburant était la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les manifestants réclament que la vie chère. Une chose qui a poussé plusieurs personnes à se mettre en scène leur souffrance et réclamant ainsi toutes choses qui perturbent leur vie quotidienne. Les manifestants français "gilet jaune" ont bloqué les stations d’essence et les routes à travers le pays, dans une révolte contre les hausses du prix de l’essence. Des automobilistes ont été victimes d’attaques racistes et homophobes et ont blessé des centaines de personnes. Environ 13 000 personnes occupaient plus de 300 barricades sur les autoroutes, les ronds-points et d'autres sites. Mais il suffisait encore de faire trembler le gouvernement. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a déclaré que son administration maintiendrait ses plans, tout en reconnaissant la "souffrance" exprimée par les manifestations. Le mouvement populaire est apparu sur les médias sociaux le mois dernier suite à la hausse des prix du carburant et a fait boule de neige dans une manifestation plus large contre le pouvoir de dépenser stagnant sous M. Macron, considéré par beaucoup comme le « président des riches » qui néglige les Français des petites villes et des régions rurales. Les manifestations "du gilet jaune" ont fait plus de 400 blessés, selon des chiffres officiels, plusieurs manifestants ayant été frappés par des chauffeurs paniqués lors du blocus - une femme a été tuée dans un tel incident - et une poignée de policiers et de pompiers blessé. Les médias ont fait état de nouvelles blessures à travers le pays. Malheureusement la manifestation citoyenne a pris d’autre dimension. Selon des informations provenant de nombreuses régions du pays, des manifestants ont utilisé des injures racistes, homophobes ou islamophobes à l'encontre des automobilistes. Dans la ville occidentale de Cognac, une femme noire a été insultée par des manifestants qui lui ont crié de « retourner dans son pays ». Et dans le nord, une femme portant un foulard a été forcée de l'enlever par des manifestants, dont certains ont imité des singes devant elle.