Après la chute de l’Union soviétique, c’est au tour de la Russie de se rapprocher du groupe de leaders. On parle alors de G7+1. En 1998, le pays est formellement intégré au club, pour des motifs géopolitiques .
Les membres du G8 sont la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, l’Allemagne, le Japon, l’Italie et le Canada. Composé de six membres à sa création en 1975, puis de sept avec le Canada en 1976, le groupe est devenu le G8 avec l’inclusion progressive de la Russie à partir de 1998. Les membres du G8 s’efforcent d’identifier ensemble des mesures à prendre, là où ils peuvent faire la différence, sur les grandes questions touchant aux enjeux politiques de la sécurité et de la mondialisation. Sans personnalité juridique, ni secrétariat permanent, le G8 n’est pas une institution internationale et ne prend pas de mesures à caractère obligatoire. Le « nouveau G8 » se recentre sur les enjeux géopolitiques et de sécurité, sur le partenariat avec l’Afrique, dans sa double dimension politique et économique, et sur la discussion des sujets d’intérêt commun aux pays du G8, qui sont confrontés à des défis propres [1]. Le G8 a pris l’habitude, depuis une dizaine d’années, d’organiser lors du Sommet une rencontre avec des dirigeants africains. Traditionnellement, les pays fondateurs du Nouveau Partenariat avec l’Afrique (NEPAD) sont invités -Afrique du Sud, Algérie, Égypte, Nigeria, Sénégal- ainsi que le pays présidant l’Union africaine (UA) et celui présidant le NEPAD. A certaines occasions, des dirigeants d’autres pays ont également été invités.
a souplesse de l’organisation lui confère une efficacité tranchant avec la lenteur des décisions des grandes organisations internationales. La présidence du G8 est tournante et les thèmes abordés ne cessent de s’élargir. De grandes décisions se conclurent en son sein : les accords du Plazza sur la baisse du dollar en 1985, des accords sur la gouvernance mondiale (condamnation de l’intervention soviétique en Afghanistan en 1980). Certaines formations spécialisées travaillent à temps plein sur des questions transversales permettant un dialogue continu entre les membres du groupe (crime organisé, terrorisme, affaires étrangères, finances). Par cette interface de dialogue informel, des avancées considérables ont été permises : les Etats-Unis ont reconnu le réchauffement climatique en 2005 ; en 2009, les pays s’accordèrent sur la lutte contre les paradis fiscaux. Toutefois, le G8 est une institution critiquée puisqu’elle ne représente qu’un « club de riches » : le G8 c’est 15% de la population mondiale s’accaparant 65% du PIB [2].
Références:
Les membres du G8 sont la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, l’Allemagne, le Japon, l’Italie et le Canada. Composé de six membres à sa création en 1975, puis de sept avec le Canada en 1976, le groupe est devenu le G8 avec l’inclusion progressive de la Russie à partir de 1998. Les membres du G8 s’efforcent d’identifier ensemble des mesures à prendre, là où ils peuvent faire la différence, sur les grandes questions touchant aux enjeux politiques de la sécurité et de la mondialisation. Sans personnalité juridique, ni secrétariat permanent, le G8 n’est pas une institution internationale et ne prend pas de mesures à caractère obligatoire. Le « nouveau G8 » se recentre sur les enjeux géopolitiques et de sécurité, sur le partenariat avec l’Afrique, dans sa double dimension politique et économique, et sur la discussion des sujets d’intérêt commun aux pays du G8, qui sont confrontés à des défis propres [1]. Le G8 a pris l’habitude, depuis une dizaine d’années, d’organiser lors du Sommet une rencontre avec des dirigeants africains. Traditionnellement, les pays fondateurs du Nouveau Partenariat avec l’Afrique (NEPAD) sont invités -Afrique du Sud, Algérie, Égypte, Nigeria, Sénégal- ainsi que le pays présidant l’Union africaine (UA) et celui présidant le NEPAD. A certaines occasions, des dirigeants d’autres pays ont également été invités.
a souplesse de l’organisation lui confère une efficacité tranchant avec la lenteur des décisions des grandes organisations internationales. La présidence du G8 est tournante et les thèmes abordés ne cessent de s’élargir. De grandes décisions se conclurent en son sein : les accords du Plazza sur la baisse du dollar en 1985, des accords sur la gouvernance mondiale (condamnation de l’intervention soviétique en Afghanistan en 1980). Certaines formations spécialisées travaillent à temps plein sur des questions transversales permettant un dialogue continu entre les membres du groupe (crime organisé, terrorisme, affaires étrangères, finances). Par cette interface de dialogue informel, des avancées considérables ont été permises : les Etats-Unis ont reconnu le réchauffement climatique en 2005 ; en 2009, les pays s’accordèrent sur la lutte contre les paradis fiscaux. Toutefois, le G8 est une institution critiquée puisqu’elle ne représente qu’un « club de riches » : le G8 c’est 15% de la population mondiale s’accaparant 65% du PIB [2].
Références:
[1] https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-economique-et-commerce-exterieur/peser-sur-le-cadre-de-regulation-europeen-et-international-dans-le-sens-de-nos/faire-de-la-regulation-internationale-un-atout-pour-l-economie-francaise/article/qu-est-ce-que-le-g8
[2] https://les-yeux-du-monde.fr/ressources/19650-quest-ce-que-le-g8
[2] https://les-yeux-du-monde.fr/ressources/19650-quest-ce-que-le-g8
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