La corrosion est l’ennemi numéro 1 de l’acier. Le fer réagit spontanément en présence d’eau et d’oxygène pour former de l’oxyde ferrique (rouille). Plus l’eau est salée ou acide, plus la réaction de corrosion est facilitée. Un acier immergé en mer subit une réaction anodique de dissolution du fer, à laquelle s’associe la réaction cathodique de réduction. Afin de pallier ce problème, on fait la galvanisation qui prolonge la durée de vie des pièces métalliques.
Dans le dictionnaire Larousse est une application des courants galvaniques sur un animal ou sur un organe à des fins expérimentales ou thérapeutiques. (La galvanisation permet d'obtenir une électrolyse des tissus ou leur ionisation).
D’après la norme 1461, la galvanisation à chaud correspond à l’ajout d’une couche de zinc à l’acier. Pour se faire, la pièce en acier est dégraissée par une solution d’acide phosphorique. Une fois la saleté est emportée la pièce est rincée. La corrosion et la calamine noire sont enlevées de la surface de l’acier. Fluxage ; qui consiste à mettre une couche protectrice pour éviter la réoxydation avant la galvanisation. La pièce est plongée dans un bain de zinc liquide à 450°C. Le zinc adhère à l’acier en plusieurs couches pour former une couche de protection.
La galvanisation à froid consiste à asperger le zinc sous forme d’aérosol sur la pièce métallique.
Dans l’électrodéposition, la pièce est placée dans un bassin contenant un sel métallique en solution. Elle est connectée au pôle négatif d’une source d’électricité, tandis que l’autre pôle est relié à une électrode constituée par le métal à déposer. Sous l’action du courant électrique, les ions métalliques de zinc se déposent sur la pièce métallique pour former une pellicule métallique.
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